Bonjour,
Cousin a écrit:en faisant observer à cette vénérable entreprise que cette base de données des abonnés au téléphone appartenait au domaine public
Tu as mal compris mon propos.
Tu sembles confondre le temps -révolu- ou il y avait un seul opérateur (qui gérait sa base client) et ou la protection des consommateurs n'existait pas... et la situation actuelle.
Contrairement à ce que tu affirmes, tout ce qui est publié n'est plus forcément "domaine public". Il existe des tas de numéros qui s'affichent MAIS sont en diverses listes (orange, robinson, pacitel...) et ne doivent, par exemple, pas recevoir d'appels commerciaux ou de courriers "informatifs".
Toutes les listes qui sont légalement vendues sont expugées de tous ces numéros et coordonnées (les sociétés, agréés, qui les commercialisent s'y sont formellement engagées).
Dans la demande qui est faîte de "récupérer des numéros liste jaune", il s'agit sûrement de démarchage, de commercial, "d'information" (lettre circulaire)... chose qui n'est désormais autorisée qu'avec les personnes ou structures n'ayant pas refusé cela; soit donc pas du tout l'intégralité des numéros consultables en liste jaune.
Désormais, appeler un numéro ou expédier du courrier a une personne ou structure qui a refusé l'exploitation de ses coordonnées peut coûter cher. Et, légalement, en France, les personnes qui, par exemple, démarchent ou "informent" doivent désormais obligatoirement travailler à partir de listes, régulièrement mises à jour, ne comportant pas les coordonnées des personnes ou sociétés ayant exprimées leur refus.
Après des années de demandes et de batailles, les associations de consommateurs sont -enfin- arrivées à faire reconnaître certains droits; et là, mon ami, tu proposes de les bafouer : non...
Pour prendre un exemple (plus récent que le temps du minitel) : il y a quelques années, France Télécom continuait à m'appeler alors que je n'étais plus client chez eux et m'était inscrit contre toute forme de démarchage. J'ai signalé cela à l'Autorité de régulation des télécommunications et à 60 millions de consommateurs. Je n'étais pas le seul et France Télécom a été sommé d'arrêter ces pratiques (et de recourir à des listes légales) et a été condamnée pour cela.
Bred, ce n'est pas parce des coordonnées figurent dans un annuaire, qu'elle peuvent être reprises puis exploitées.
Deux solutions :
-on achète une liste exploitable légalement (auprès d'une entreprise agréé ou, ou comme l'écrit Didier, la CCI par exemple)
-on passe par une société spécialisée dans la diffusion d'informations et/ou marketing qui travaillera à partir de listes légalement exploitables.
Une exception : une structure peut contacter ses clients, adhérents... (à condition qui ne se soient pas opposés à cela); mais -là- il n'y a pas besoin de "récupérer" les coordonnées...
Amicalement.
Lionel